Combattre la tricherie dans les organismes de réglementation – Partie 1

Depuis que nous testons les gens pour diverses choses, des tricheurs sont apparus – essayant de trouver un moyen plus simple de réussir nos tests.

Fait intéressant, selon Service de tests pédagogiques (ETS), « La tricherie est plus répandue… qu’elle ne l’était il y a quelques années, car elle n’est plus stigmatisée comme avant. » Les gens le font parce qu’ils estiment qu’il s’agit d’un crime sans victime et si d’autres le font, pourquoi pas eux ?

Dans cet article en deux parties, j'examinerai quelques exemples de la manière dont les inscrits trichent aux exigences réglementaires et nous examinerons certains outils que vous pouvez utiliser dans votre logiciel de gestion d'association pour freiner ce comportement.

« En 1940, seulement 20 % des étudiants admettaient avoir triché au cours de leur carrière universitaire. Aujourd’hui, ce nombre est passé à une fourchette allant de 75% à 98%. – Étude.com

Dans la mesure où la tricherie concerne la réglementation d’une profession par un organisme de réglementation, le crime n’est certainement pas sans victimes. Lorsqu’un inscrit falsifie ses informations d’identification ou triche à un examen de jurisprudence, il met le public en danger – et les organismes de réglementation doivent prendre cela très au sérieux.

Alors, quels sont quelques exemples de tricherie au sein d’un organisme de réglementation et comment attraper les tricheurs ou rendre la triche plus difficile ? Dans la première partie, nous examinerons la tricherie lors du reporting du maintien des compétences et des heures de pratique. Dans la deuxième partie, nous examinerons les examens de jurisprudence et la falsification de documents.

Compétence continue Tricherie

La plupart des organismes de réglementation ont un compétence continue programme – soit parce qu’il est requis par la loi, soit parce que vous en avez volontairement mis en œuvre un. Les programmes de maintien de la compétence exigent que les membres créent eux-mêmes des plans d'apprentissage, puis assurent le suivi de ces plans en réalisant des activités d'apprentissage qui améliorent leurs connaissances dans leur domaine de pratique particulier.

Comment un inscrit peut-il tricher sur le maintien de la compétence ? Si l’organisme de réglementation exige simplement que le membre informe l’Ordre de ses activités d’apprentissage, alors l’Ordre n’a aucune preuve que ces activités ont réellement eu lieu. Les membres peuvent prétendre qu'ils ont assisté à un atelier, mais s'il n'y a pas de certificat ou de reçu, l'organisme de réglementation ne peut pas vérifier cette affirmation.

La solution? Il existe plusieurs options :

1. Exiger des documents prouvant la participation à des ateliers, des séminaires et des cours. Si le logiciel de gestion de votre association peut être configuré pour permettre le téléchargement de documents, vous pouvez alors exiger que vos inscrits téléchargent une copie de leur certificat ou de leur reçu pour le cours. Si le logiciel de gestion de votre association ne vous permet pas d'exiger le téléchargement de documents, vous devrez peut-être demander aux inscrits d'envoyer une preuve par e-mail, courrier postal ou fax.
2. Auditer les demandes de maintien de compétence. En effectuant des audits documentaires aléatoires dans le logiciel de gestion de votre association, vous avez la possibilité d'examiner la documentation des réclamations de vos membres. Espérons que si vos membres ont téléchargé leurs documents de compétences, l'audit aléatoire sera aussi simple que d'examiner les documents qu'ils ont soumis depuis le début. Si vos membres ne peuvent pas télécharger leurs documents, vous devrez peut-être exiger qu'ils vous envoient une copie physique de leur portfolio pour examen.

Bien que l'envoi d'un portfolio ne soit pas idéal, si vous auditez un échantillon de vos membres, cela ne nécessite pas nécessairement des mois de travail.

Heures de pratique de triche

Comme pour le maintien de la compétence, la plupart des organismes de réglementation utilisent une méthode pour suivre les heures de pratique de leurs membres. Le suivi des heures de pratique est essentiel pour plusieurs raisons :

1. Il s'agit d'une mesure des connaissances que vos membres possèdent dans leur domaine de pratique. Par exemple, un membre qui a travaillé dans un milieu non clinique au cours des cinq dernières années n'a peut-être pas les connaissances pratiques requises pour travailler avec des patients sans suivre un programme de transition quelconque.
2. Les membres qui tentent de rétablir leur permis doivent quand même avoir les heures de pratique requises pour travailler avec le public – s'ils ont quitté la profession depuis 3 ans, ils peuvent toujours avoir les heures de pratique exigées par votre organisme de réglementation – soit 2000 heures sur les 5 dernières années.

Les membres qui trichent sur les heures de pratique sont susceptibles de simplement surestimer le nombre d'heures qu'ils ont réellement pratiquées. Dans de nombreux cas, les chiffres qu'ils déclarent sont suffisamment proches pour ne pas faire de différence, comme déclarer 1 600 heures alors qu'en réalité ils n'en travaillent que 1 560. Cette situation se produit le plus souvent parce que les membres estiment leurs heures parce que l'Ordre demande les heures de 2016, mais L’année 2016 n’est pas encore terminée.

La solution?

À l’instar du maintien des compétences, l’audit des heures de pratique est une bonne pratique. Les audits utilisant un échantillonnage aléatoire de vos membres vous permettront d'exiger que ces membres échantillonnés envoient une copie de leurs informations sur les heures de pratique. En règle générale, cela doit être obtenu auprès de l'employeur ou à partir des fiches de paie, en fonction des exigences de votre organisme de réglementation.

Conclusion

Pour de nombreuses formes de tricherie, la solution la plus simple consiste à auditer au hasard les réclamations de vos membres. Nous espérons que la possibilité d’être arrêté et sanctionné aura pour conséquence souhaitée d’arrêter ceux qui auraient pu être enclins à envisager de tromper le système.

Dans la deuxième partie de cet article, nous examinerons d'autres méthodes de triche et donc des moyens d'attraper un tricheur.